Mue, musique et mutisme dans l’oeuvre de Pascal Quignard. Rapports. Het Franse Boek, 71 (3), 45-53, 2001.
La voix perdue, conte paru en 2000, rejoint par sa thématique les autres ouvrages de Pascal Quignard qui datent à peu près de la même époque – La Leçon de musique (1987), Tous les matins du monde (1991)[1], et Le nom sur le bout de la langue (1993). Mêlant biographie, fiction, essai et légende, La Leçon de musique comporte une réflexion sur la mue masculine et sur le devenir musicien. Tous les matins du monde reprend une anecdote française et une légende chinoise racontées dans cette Leçon et les fond dans un récit sur les rapports entre un compositeur virtuose de la cour de Louis XIV, Marin Marais, et son obscur maître, Sainte Colombe. Le troisième texte, autobiographique, parle de deux expériences de mutisme vécues par l’écrivain dans sa jeunesse.
Mue, musique et mutisme, ces trois termes nous font pénétrer au coeur de la poétique de Quignard et renvoient aux principaux motifs conducteurs dans son oeuvre. Une lecture attentive de La Voix perdue, prenant comme arrière-plan les trois autres textes, précédemment cités, permettra de dégager les notions que recouvrent ces termes et leurs rapports.
[1] Adaptation cinématographique (1991) par Alain Corneau, musique Jordi Savall.
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Pour citer cet article:
Manet van Montfrans, Mue, musique et mutisme dans l’oeuvre de Pascal Quignard. Rapports. Het Franse Boek, 71 (3), 45-53, 2001.